Lorsque l’enfant paraît, pleur au cœur, on renaît,
Que l’on ait voyagé ou bien ancré au port,
L’enfance et l’on revit, quand on se croyait mort !
De ses bras il appelle et crie d’une voix si vraie,
Que l’on reste bien bête à regarder ses traits.
Alors, sur le doux petit visage qui dort,
On imagine l’humain qui deviendra fort,
Déjouant tous les tours de nos miroirs parfaits.
Et puis il bouge enfin, il s’éveille, il a faim,
Et parce que l’on ne peut le nourrir de quatrains,
Certains accuseront l’Art et la Poésie,
D’être ruine de l’âme et chemin de fada !
Mais sur la longue route enfant qui naît, là -bas,
Garde en toi ce Poème et chante-leur la Vie…
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"Ni le poète, ni personne d'ailleurs, ne possède la clef ou le secret du monde, je veux être bon." Federico GARCIA LORCA