Rien qu'un souffle épisodique
Le calme avant l'arrêt net
Pas un mot ne casse sa rythmique
Ni le silence dans sa quête

D'une lumière à chaque clic
Révélation sans mot dire
Happant un visage chaotique
Au fond d'un grand soupir

Creusé par bien des rivières
Les pleurs coupants du soir
Que ramassent des mains étrangères
Sorties d'un vieux miroir

Un cliché planté de verre
Un entre deux mondes plastique
Qu'elle déchire pour faire taire
C'est le prix de l'esthétique

Fixé à la gâchette sensible
Sous les flashs photographiques,
Du corps véritable crible
Et caresses critiques

j'ai beaucoup aimé les images "sonores" de ce très beau poème!

merci

gérard

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"Aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura été écrit uniquement pour le plaisir d'écrire un poème"

Extrait de "L'Artiste" de Charles Beaudelaire

amitiés


poesiade

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Mes Romans " LES LAMES DU SILENCE" viennent de paraître chez EDILIVRE
"LE coffret en bois d'ébène " chez Éditions MUSE
Mon recueil de poésie"Tranches de Vies " chez Edilivre