Pourrais-je me permettre en courbant à vos pieds
L'orgueil que je n'ai pas pour ramasser d'un geste
Ce mouchoir de dentelle orné de fils celestes
Au sol un firmament permettez je m'assieds
Vos yeux semblent sourire à vos lèvres j'embrasse
Le désir d'y songer ressentiment restant
Quand silence a beau dire,oeil lui l'unique trace
N'efface plus jamais trois secondes d'instants
Tissu d'or et velours un parfum inconnu
Violon sur du satin étourdissant les sens
L'homme simple l'était,l'amoureux devenu
Aux sabots d'une brune aux céans renaissants
Pourrais-je me permettre à vos pieds redresser
L'orgueil que je n'ai plus en vous rendant l'étoffe
Au loin s'il y a des glaces ici le coeur réchauffe
Un ciel un sentiment vous aimer permettez...
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Je ne laisserai sur le papier que l'ombre de mon écriture,juste le soupçon d'une pensée de mon imagination la plus pure.