Je ressemble à un tableau suspendu au mur
Lequel à ta guise tu ne fais que de déplacer
Tu m’exhibes comme une image en capture
Dont l’âme ne garde que les yeux figés
Loin du soleil qui cicatrise les fissures
Et éponge les larmes que l’on ne voit pas assez

Tu essuies juste la poussière de ma figure
J’estime bien insuffisant, ta façon de m’aimer
Tu ne voudrais jamais me voir un peu mure
Pour m’échapper à la violence de tes pieds
Quand je te vois, ni je soupire, ni je murmure
Car au fond tu ne m’inspires qu’un semblant de pitié

Je garde mon aspect, et même mon sourire qui veut s’enfuir
Avec ma chance et le temps que je vois défiler
C’est à l’intérieur que s’amplifie ma déchirure
Pour cette raison, devant toi j’évite de pleurer
A ma souffrance tu réponds par tes désinvoltures
Je n’ai hélas, plus aucune raison de t’aimer.

très triste...
j'ai aimé te lire!!
je te souhaite une belle journée

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Un bien triste déclaration

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Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer Liberté.

Paul Eluard

Quelle tristesse !
Quelle résignation !

Quand un amour s'en va, il faut vivre encore .

Ne reste pas "Seulette"

merci et bravo