L'UNIQUE SOLITUDE...
[img]
[/img]
J’ai, chevillée au corps, l’empreinte d’une nuit,
Et ce désir encore qui jamais ne guérit,
De retrouver ce port que jadis je chéris.
Et je tremble qu'un jour jamais nous ne puissions
Peindre avec des couleurs nos motifs d'horizon
Qui viendraient à mourir aveuglés de saisons.
Mais subrepticement, lentement un murmure
Silencieux, déchirant, pénètre mon armure
Me manque cet absent comme une déchirure.
J’ai aimé ! Mal peut être, jusqu’à l’imperfection
Je me voulais renaître et n’être que raison
Réapprendre la vie, m’étourdir d’émotions.
Au profond de ma chair l’absolue certitude
Qu’il est ma bouffée d’air, qu’il est mon altitude,
IL demeure ma terre? l'unique solitude..