La vie s’avance sans l’ombre d’une chance
Elle laisse tomber nos jours sans allégeance
Jette notre temps, fruits de belles espérances si
Qui pourrit au fond de nos cités d’indifférence

Où est-il l’horizon qui nous cache les flagrances

On parle de la vie comme on parle de la mort
On vit des jours d’hier sans penser le présent
On se confine dans l’être du bien, laissant au plus fort
Massacrer le vivre du plus faible, dans la déchéance

Quand sera-t-il ce jour des bonheurs d’abord

Certain pleure de vivre le temps qui s’efface
Désire arrêter l’instant pour ne plus être demain
Ils passent par de belles idées qui trépassent
Quand l’affront leurs fait front en infects refrains

Quand pourra t’’on jouer aux idées de notre en face

Jeune on veut du temps à vivre, profiter du temps
Le plaisir, le bonheur, le, des toutes petites choses
Le travail qui occupe l’esprit, apporte la pitance
Les joies des cultures, qui apportent l’art de l’hypnose

Sauras t’on nous laisser dispenser notre liberté au vent

Que vienne le temps du salut, vie de raison
Où chacun oublie le dur sous un toit opulent
Qui préserve du malheur, de la vile déraison
Quand on exclu le riche, qu’on exploite l’indigent

Vous les eux! Dotez-nous d’un temps d’azur pur
Aisance, aisance, ô aisance…
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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux

Saura t’on nous laisser dispenser notre liberté au vent"

j'aime cet écrit.... juste un peu sombre comme j'aime.....