ATTENTE INFINIE...
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Je ne me plaindrai pas des heures «solitude»
Par cet éloignement l’amour est infini,
Vous avoir près de moi serait pâle habitude,
Et de cette infortune je remercie la vie.
Eux se disent heureux quand leurs lèvres se touchent,
L’amour devient banal s'il n'a plus de mystère,
Il laisse fuir le temps abandonnant leur couche,
L’un près de l’autre assis deviennent solitaires.
Comme un papier de soie, comme une fleur se froisse,
Ce doux frémissement quand nos regards se croisent
Quand nos doigts emmêlés vibrent et nous défroissent,
Le cœur empli d'amour danse d'ombres chinoises.
Vivre de cette attente et de n’avoir jamais,
Un tout, une entité pour combler cette absence,
Ce nourrir d'un regret pour mieux l'apprivoiser,
Cette brûlure là fait notre différence...