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     La Dhomme
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Expéditeur Conversation
FLORAREVES
Envoyé le :  14/1/2012 1:15
Plume de soie
Inscrit le: 12/6/2011
De: Ile de la RĂ©union Sainte Anne
Envois: 195
La Dhomme
La Dhomme entra dans cet espace de glace.Il s’accrochait à son dé comme au dernier trésor d’un temple sacré.Son palais semblait se déchirer sous le poids de cette résonance maléfique.Un vent de terre secoua ses entrailles qui à cet instant précis déplaça le point mort de son volcan.
La découverte inattendue ne fit pas bon ménage avec son chocolat noir.
Le sang perlait de son miroir blessé qui s’engouffrait dans les profondeurs d’une rivière amère.
Ces accroches à sa poitrine l’empêchaient de respirer, il hurla de douleur.
Une sueur froide glaçait sa carapace livide; la Maison respirait encore cette oraison funèbre.
Ses caresses semblaient remonter d’une fosse rampante. Sur son dos recourbé, l’effroi esquissait des frissons.Les yeux fauves de la nuit scrutèrent la face cachée de la pleine lune brune.

Les yeux du miroir du temps déformaient sans cesse les visages des connaissances immuables de la Dhomme.A l’heure de ses passages de l’autre côté du miroir, nul ne sut jamais s’il souriait à son reflet
ou à des apparitions évanescentes.Un peu comme l’accueil d’une absente à travers un espace temps palpable.Ressentir l’apparence fantomatique de ses êtres tant chéris,jadis, indisposait momentanément sa représentation.Cet art d’apprivoiser l’essence de l’absent perfectionnait la connaissance de son être.

La Dhomme ne put s’empêcher de réfléchir:
“Comment transmettre cette vision du monde avant de disparaitre dans sa tour ? “
Son imaginaire fracassait l’espace épars de sa carapace. Apprivoiser l’invisible à travers les yeux fauves du miroir transcendait ses connaissances cartésiennes en déséquilibre.Ces personnes qu’ils avaient si intimement fabriqués à travers son cœur, sa tête, tout son être lui paraissaient plus vrais que son monde irréel.La D’homme ne se détachait que très rarement des fenêtres de son écran.Il était bien décidé de découvrir les secrets de cette maison hantée.

L’écho de leurs voix effleuraient sa peau inerte.Sa vision interne du miroir l’impliqua davantage dans la vie de cette maison qui respirait l’oraison funèbre.”Un 24 décembre le chocolat noir empoisonné extirpa la vie de ce spectre.Une famille en deuil en ce 25 décembre jour de réjouissance familiale. Et depuis un sentiment de tristesse transmis sur plusieurs générations comme pour honorer le spectre du chocolat noir.”
Le souffle sur ses épaules recourbées fit une place de choix à l’effroi.Il s’empêcha de se retourner pour se protéger de la femme aux onze têtes. Les caresses fantomatiques de ses silhouettes semblaient remonter d’une fosse ébranlée.Son champ psychosomatique fut en symbiose parfaite avec son monde fantastique .Chacune de ses rencontres picturales peu communes abreuvait sa mémoire du présent envoutant.Les spectres du temps évoluaient à leur guise à travers les meubles vivants de la maison lugubre.

Une impression étrange visita la silhouette de la D’homme à la vue de l’ombre d’une squelette en déroute.Un diadème carnavalesque se déplaçait sur la tête d’une princesse soleil. Elle s’éloignait à toute vitesse à travers les airs d’une lugubre fête.Des cavaliers armés jusqu’aux dents lui empêchèrent de pénétrer la salle du festin des spectres.

Des cris- d’oiseaux hantaient chaque nœud de l’immense table, préparée depuis la nuit des temps au rituel magique. Quand le corps empoisonné, entra dans la pièce prête, la caméra cristal lui rapporta le souffle Austral de la maison hantée.

Les oiseaux à l’instar d’un sonneur de cloche resplendissaient d’un bonheur au delà de la raison des oraisons funestes.Ses mémoires transcendaient leurs existences passées récentes ou de renaissante

L’un déambulait dans la sphère d’un bouquet d’hibiscus accrochée à la Main. Une autre recherchait désespérément son chat noir qui poussait des cris stridents au oreilles sourdes de la Main. L’autre squelette vêtue d’un habit blanc mortuaire, un balai à la Main recherchait sa Muse clair-obscur. La Main sans corps,sans tête et sans bras prenait néanmoins ses jambes à son cou pour fuir ces prédateurs enchanteurs . Un peu plus loin des filles plus belles les unes que les autres menaient une ronde machiavélique pour séduire les rats blasés par leur jeunesse éternelle.

“Absolument déroutant.”

La Dhomme trouvait bien bizarre qu’on lui avait caché l’existence de cette maison pendant son enfance.
Puis la Dhomme, aux habits plus vieux que le temps, me regarda avec des yeux noirs. Ses cheveux noirs se déversaient sur ses épaules rocailleuses. Une eau limpide et maléfique consacrait les chants euphoriques des désaccords sans portée.Traversant la pénombre de son être à travers des éclats métalliques,la Main de velours lui tendit un verre de cristal peu ordinaire.

“Participer au festin macabre de ce monde funeste ?“

“Répondre à l’invitation subterfuge de la Main.”

Son Esprit Saint ne pouvait s’y soumettre.

“La pénombre n’est point pénombre”

“Répétait le cercle du spectre tragique ?”
La maison semblait vouloir lui révéler un secret.
“La pénombre n’est point pénombre”.

soupira la Maison dans l’espoir de le convaincre.Une étoile à neuf branches l’aveugla, sur le champ.
Néanmoins,la Main approcha de sa bouche sèche le cristal de “l’Hibiscus flower”. La maison crachait les flammes de la souffrance qui remontaient les pentes du passé d’un secret bien gardé. Une scène qui fait encore pleurer les baleines de l’Océan Indien. Porter la peine sur la scène, les cliquetis de ses chaines
arrachaient des larmes de Sang Ă  la maison en pleine conscience.

Le vœux de la Maison, ébranlait le cœur du miroir maléfique.
Un aura céleste affronta plus rapide que l’éclair les yeux d’enfer du miroir chatoyant.Prince Étoile virevolta, un tourbillon justicier fracassa l’hibiscus Flower sur le sol mouvant de la pièce.

Les incroyables bourgeons de l’hibiscus flower se transformèrent en fleurs au contact des bulles du champagne de la perdition. Témoin oculaire incontestable, Prince Étoile aperçut les centres vitaux des onze fleurs s’affaiblir avant de s éteindre sous l’éclat de son épée. Notre soldat céleste s’empara de son bouclier pour intercepter au passage le parfum framboise qui empestait l’air!!!

Il lui remit son manuel du combattant du ciel éclairé.

La main lugubre déserta la maison éclairée pour se cacher dans un désert propice aux délices des ombres.

Le sang de la rivière de lave se mêla aux sueurs froides de sa carapace.



k2l5's Blog Ă  la rencontre de FlorarĂŞves

Honore
Envoyé le :  24/1/2012 10:51
Modérateur
Inscrit le: 16/10/2006
De: Perpignan
Envois: 39531
Re: La Dhomme
Tu m'as fais évoluer dans un monde mystérieux où la Dhomme se manifeste comme le signe du destin.
HONORE
FLORAREVES
Envoyé le :  1/7/2012 21:13
Plume de soie
Inscrit le: 12/6/2011
De: Ile de la RĂ©union Sainte Anne
Envois: 195
Re: La Dhomme
Bonsoir Honore

Tout à fait. Vous avez percé le secret. D pour destin et homme. La main est le symbole de ce destin.La Dhomme, c'est l'homme qui fait face à son destin à travers tous ses songes. Un peu les défis du temps qui se cachent derrière les portes et des visages masqués.

Amitiés
Florareves
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