C'est comme si...
C'est comme si je t'avais toujours connu,
Tu étais dans mes rêves, quand je marchais
Sur les chemins de solitude, têtue,
Accrochée à ce qu'un jour ma vie serait
Avec toi, près de toi, je t'attendais...
Ça ne pouvait être que toi mon secret.
Et le vent me le murmurait sans cesse
En amenant jusqu'Ã moi ton parfum,
Parfum que je retrouve quand j'embrasse tes mains,
Quand ton souffle m'effleure, chaud de tendresse,
Ou dans les vers qui embaument ton jardin
Comme autant de fleurs que ton cœur confesse.
Tant de choses nous rapprochent, et nous destinent
L'un à l'autre ; le jour se lève et dessine
De ses ombres et ses lumières les contours
Embrasés, tendres et doux de notre amour ;
La terre brûle d'espoir, rougit de pudeur
Quand vient sur elle le soleil de nos cœurs.