chère Paquita ton poème me fait songer à une pie que j'avais sortie du chemin de la mort. elle était tombé du nid et je l'avais recueillis. pour la nourrir, je lui donnais des petits morceaux de pain trempant dans du lait. quand il a fallut que je la nourrisse plus compieusement, je lui donnais des petites boulettes de viande pour chat.
puis, je lui ai appris à voler. pour se faire, je la pausais sur la table de jardin et avec ma gourmette en argent que je faisais miroiter au soleil, je l'incitais à venir sur mon bras.
hélas, aprés avoir été son protecteur, une pie mâle lui exprima sa flamme. j'aurais pu par jalousie, l'empêcher de la conquérir. mais je n'en avait pas le droit. je devais respecter les lois de la nature. alors, un matin, je la laissais prendre son envole pour aller repeupler la campagne par sa race en compagnie de son mâle.
depuis, quand je vois une pie, je ne peux m'empêcher de penser à celle dont j'ai sauvé la vie.
depuis mon oiseau préféré à la Gazza Ladra !!!
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"sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs".