Il va de gare en gare,
Avec son baluchon sur le dos,
Il va, sans dire un mot
Sur la route du hasard
Il n'a plus de maison,
Un seul toit, celui d'un pont,
Ses habits sont déchirés,
Et ses souliers troués,
Ils traîne ses pieds fatigués
Sur la longue route de la vie,
Il erre sans fin, le coeur écorché
De souvenirs ensevelis.
Il va sur ses longs chemins,
Croisant de mauvais regards,
Âme solitaire, il part,
Seul, vers des x lendemains.
Au fil des jours interminables
Qui s'écoulent misérables,
Les yeux perdus dans ce grand ciel,
Il va où les nuages se mêlent.
Il marche sous un ciel brûlant,
Le visage brunit par le temps,
Il va à travers les champs
Cueillir l'insaisissable odeur du vent.
Il va quémander quelques euros
Dans les ruelles et les bistrots
Pour un morceau de pain,
Pour un simple litre de vin.
Il va s'endormir dans le silence de la nuit,
Sous un paysage qui gémit,
IL écoute siffler les trains
Le nez dans le romarin.
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QUAND TU PLEURERAS :
VIENS ESSUYER TES LARMES SUR MA PAGE
TON SOURIRE REVIENDRA
CAR JE T'AI LAISSE UN MESSAGE
"MON OASIS EST UN JARDIN DE FLEURS :
QUI SECHERONT TES PLEURS"