Son cœur bat au rythme d’antan
Tout près où passe la rivière
Les remparts entourent la « fière »
Qu’enjambent les ponts de Vauban.
De ses fenêtres aux volets rouges,
Ou verts ou bleus sur l’onde sage,
Dansent les murs à colombages.
La Nive a le regard qui bouge.
Entrez par la porte d’Espagne
Quand ses ruelles nous accueillent
Fardées du bon air qu’elles cueillent
Dans la douceur de nos campagnes.
Le soleil s’installe, dépose
Les rayons d’or sur les pavés,
Le cloître à la porte forgée
Offre langueur teintée de poses.
L’Adour éclate sous le pont,
Païenne où dansent les eaux grises
Comme une arène qui s’épuise
Des véroniques tournent en rond.
Qui bouderait la nonchalance
Du château neuf! Du château vieux
Quand sous ses arceaux paresseux
La foule passe en transhumance.
Un peu d’Espagne un peu d’Orient,
Accompagnent notre gaieté,
Quand de ses chants le cœur serré
Le chœur des hommes nous surprend ….