Je ne voulais rien,
Je n'imaginais rien,
Je n'avais pas d'idéal,
Pas de critères de beauté,
Pas de besoin vital,
Pas envie de posséder.
Je marchais vers ma liberté,
Quand par hasard, tu m'as rattrapée,
Alpaguée, éblouie, désarmée,
A toi tu m'as vouée, sans le savoir.
Et le plus étrange dans l'histoire
C'est que près de moi tu as marché...
Je crois que je n'ai jamais
Autant aimé quelqu'un,
Quelqu'un pour ce qu'il est ;
Un amour avec jardin
Où le monde, chaque jour, renaît
De la fusion des âmes, sans fin.
Près de ton cœur je m'épanouis,
L'arbre de notre maison grandit ;
Dans tes yeux je suis femme et libre,
Dans mes yeux tu es homme et libre,
Ce chemin qu'on a pris tous deux
Nous mène où l'amour est heureux.