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Radieux étaient les cieux qui posés sur la mer
Offraient à ses nuages de bien belle manière
Un mariage gracieux de vagues si légères
Que l'océan lui même ne savait sa frontière.
Lui, était le soleil, elle, une étoile née.
Une idylle parfaite tant l’amour les liait,
Et leur corps se mêlaient silhouette gravée
Comme le ciel et l’onde eux-mêmes se fondaient.
Ils marchaient devant moi, unis, tête inclinée
Quémandant tour à tour minuscules baisers,
Le regard suspendu à leurs lèvres baisées
Roucoulements d'oiseaux réclamant la becquée.
Ils marchaient devant moi, portés par l’abandon
Amoureux de la vie qu’importait donc leur nom,
Je nous revois soudain ! quel était ton prénom?
Tes yeux je m’en souviens, d’azur était leur ton.
L’oubli à la douceur d’un regard sur la grève
Dans le remous vivant d'une montée de sève,
L’amour d’un bord de mer d' écume se soulève
Laissant couler des larmes, écorchures d'un rêve....