Quand tout s'arrête, les mots, la cadence
De tes gestes, et s'installe le silence,
Quand le temps ralentit, battement d'ailes
En suspens, en minute éternelle,
Je retiens mon souffle, et par mon cœur
Je te ressens, présent à l'intérieur,
Je prends tes mains, quelques fois glacées,
Je suis si près, à t'entendre respirer...
Quand tu cesses de courir,
L'instant devient précieux,
Je m'enivre du plaisir,
Du bonheur d'être deux.
Bonheur tout simple de n'être qu'avec toi,
Au cœur du rien, ou au cœur du tout,
Même si le néant s'abat sur nous,
Ta présence seule me comble de joie.
Qu'importe les mots, le silence, le bruit,
Dès que je suis près de toi, je vis,
Tout mon espace vital se remplit
D'amour, d'oxygène, d'arbres fleuris.
Quand tu cesses de courir,
J'attrape ta main sans mot dire,
Et je m'enivre du bonheur
D'entendre battre ton cœur.