j'aimerai que toujours mes yeux en vous se noient,
Et que mon cœur vous chante avec autant de joie
Lorsque vous partagez vos sources et vos bois.
Verrais-je vos maisons aux toits de tuiles roses
Posées tel un camée où vos prairies reposent
Sur les flancs des collines en vos barrières closes.
Viendront-ils ces émois dès le lever du jour
Quand mon regard se perd au-delà de l’Adour
Survolant les monts d’or où plane le vautour.
De vous je me nourris au passé au présent
Je bois dans vos embruns tant de soleils levant
Au miroir d'eau limpide inondé de diamants
Un collier de vallons en perles dentelées
Ouvre tes floraison aux portes des vallées
C'est ici que je vis; Au pieds des Pyrénées.
L'Adour est le fleuve qui traverse ma ville et se jette dans l'Atlantique.