Les lames de fond


La rage est au dehors, nous sommes embarqués
Par les flots sombres et forts nos coeurs sont emportés
Si l'un s'en vient à moi, se rapproche et me sonde,
Puis-je las espérer que mon âme y réponde ?

Je suis perdu, ô mer, en toi j'ai chaviré
Mon ciel pleure l'éclair de son éternité
Les chemins de l'éveil se sont enfuits du monde
Et les matins vermeils aux noirs soleils se fondent.

Quand serai-je pareil au silence éthéré ?
Plutôt vivant que mort, croyant à nos années
J'avais pris ce chemin pour que la foi m'innonde,
J'avais trouvé en moi la joie la plus féconde.

Mais aujourd'hui mon âme a quitté ces contrées,
Je suis un champ de ruines aux vains soleils d'été,
J'ai perdu l'or des jours dans des mains enchantées..

Auprès de ton jardin, ma blonde, s'étend vaincu mon coeur, ton monde !


Phyrban

une belle lecture, merci du partage

Beaucoup d'émotions dans ce poème.
J'ai beaucoup aimé.

Mes amitiés
Sandrine

merci

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Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage

Boileau

bonjour phyrban

quel fort et profond écrit !
couleront les larmes de fond, puis, il faut y croire, rejaillira la lumière tout au bout du couloir ...!

intense partage, trés beau poème, merci à toi

amitiés
lilalou

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"un jour la plume te prend par la main et le soleil de ton coeur vient chanter avec elle ..."

Extraits des recueils "La Plume magique" et «Un petit maillon bleu», sur mes blog, danilou
http://danipoesie.eklablog.com/accueil-c21372222