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     O pauvre femme
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Expéditeur Conversation
tikalo
Envoyé le :  8/7/2011 9:47
Plume d'or
Inscrit le: 24/12/2009
De: lorraine-france
Envois: 1150
O pauvre femme
O pauvre femme


O pauvre femme, j’entends ta souffrance
Faut-il que ce mal hideux qui t’a blessé
Ait une condition pour être une sûre réalité
Faut-il que ta mort eut été ta seule maltraitance

La puissance de tout homme ne peut-être
Une barrière où on empile des lingots
L’or n’est pas matière pour parodier le faux
D’une justice qui cache tous les mal être

Je tente de comprendre cette justice
Alors ma raison, elle la sagace m’incite
A vouloir tuer dans ce grand principe
Le truand en ma pensée adventice

Car ce miséreux n’aura pas bonne moralité
Quand moi le sage sans faire parjure
Ma morale résonnera au dessus des murs
Pour couvrir mon délit, absout de jugement dédié

O justice de l’homme ; montres- toi rationnelle
Il n’est que le fait du crime, celui qui est commis
Que tu te dois de juger, noblesse du défit
Interroge-toi, coupable ou pas coupable, l’essentiel

Justice ton balancier ne doit pencher
En aucune manière vers des motifs inutiles
Quand des procédures n’offrent que dits futiles
Pour laisser libre cet insolent criminel ganté

Suis-je pauvre à n’avoir défense que le maudit
Quand l’argent octroie à l’accusé bon placement
Le juge investi alors en somme valeur d’intolérant
Il donne avantage à cet or qui coule non lieu de l’inédit

Toi le juge extirpe-toi du lucre de la tentation
Ce Lucre que des anges gardiens ont convoité
Pour affranchir leur protégé, libéré du droit de loyauté
Pense que ta fille aurait pu être sa malédiction

O pauvre femme, il est de ces maudits jeux
Qu’il ne faut jamais, non jamais entreprendre
Quand la morale de l’homme veut prendre
Comme symbole la puissance et l’argent vicieux

Le crime commis pour la justice n’aurait-il de juste
Que l’enfermement en ces fautes d’une victime
Je sais! La morale du bon peuple n’admet qu’on décime
L’image d’un puissant dont il rêve reflet qui le tarabuste

Alors digne justice soit juste
Robuste ta sagacité, au verdict auguste

C₣





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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux

boreal
Envoyé le :  8/7/2011 11:53
Plume de diamant
Inscrit le: 13/5/2011
De:
Envois: 11199
Re: O pauvre femme
robuste sagacité dans ce vaste poème...mille bravos!
tikalo
Envoyé le :  19/7/2011 2:35
Plume d'or
Inscrit le: 24/12/2009
De: lorraine-france
Envois: 1150
Re: O pauvre femme
Merci chère amie

le coeur devant l'injustice ne peut que faire couler l'encre qui appelle à la sagesse
alors je vous remercie de votre lecture et de votre commentaire

je souhaite que d'autres de mes écrits vous offrent encore quelques beaux instants de plaisir

alors je vous dit : bonne lecture et agerégle partage


amitié poétique


tikalo


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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux

Anton84
Envoyé le :  19/7/2011 2:49
Plume d'or
Inscrit le: 25/5/2011
De:
Envois: 1400
Re: O pauvre femme
Cher Tikalo,

J'avoue ne pas comprendre l'aboutissement de ton écrit....

Le début que je cite...

"O pauvre femme, j’entends ta souffrance
Faut-il que ce mal hideux qui t’a blessé
Ait une condition pour être une sûre réalité
Faut-il que ta mort eut été ta seule maltraitance"

Puis la suite tu passes à une autre chose, ou veux-tu en venir ?

Excuse mon imcompréhension..

Antoine


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Quand la "Tolérance" est de mise, l'intelligence devient
intuition ou sensation sans relativité.
Mon site : http://www.akpoemes.com
Antoine

EXCLUS pour intolérance envers un membre et non respect des décisions de la Modération.

Hesperance
Envoyé le :  19/7/2011 6:13
Plume de platine
Inscrit le: 14/1/2008
De: France (Picardie)
Envois: 4545
Re: O pauvre femme
Je crois que la difficulté d'interprétation tient à une malheureuse faute de frappe
Citation :

"O pauvre femme, j’entends ta souffrance
Faut-il que ce mal hideux qui t’a blessé
Ait une condition pour être une sûre réalité
Faut-il que ta mort eut été ta seule maltraitance"

Je crois qu'il faut lire
"O pauvre femme, j’entends ta souffrance
Faut-il que ce mal hideux qui t’a blessé
Ait une condition pour être une sûre réalité
Faut-il que SA mort eut été ta seule maltraitance"

J'ai quant à moi compris qu'il s'agissait d'une femme dont la fille a été tuée et qui vois la justice trop laxiste envers l'assassin.

Mais peut-être que je me trompe.


Merci pour le partage


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Désolée, mon état de santé ne me permet plus de faire les mises en pages de recueils.

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