Les cigales chantent au bord de la rivière ;
Des reflets de lumière dansent sur les flots
Purs et sereins, autour de notre îlot,
Instant magique de bonheur éphémère.
Des fois je ressens ta tendresse, si fort,
A en étouffer les dilemmes, les torts,
Et puis tu me repousses à l'autre bout,
Où l'amitié, d'un baiser sur la joue,
Clôt le débat, et se tient par le cou.
Comment expliquer que j'accepte tout...
Mon cœur t'appartient, et je n'y peux rien,
Je suis bien avec toi, aucun tabou
A serrer très fort contre moi ta main.
J'aime quand près de nous chante la rivière,
Le bonheur nous attrape dans son refrain,
Et nous relâche toujours un peu plus loin,
On gagne du temps, on défie l'éphémère...
Et moi je t'aime toujours autant, je n'y peux rien.