JUSTICE
Je me suis promené dans le petit jardin
Dans l’allée ou verdit les vieux bancs
Me voilà seule à présent
Morne et seule.
Fermant les yeux à demi
Croisant les bras sur mes seins
Sur le bois jaunissant où la bise détonne
L’ombre des arbres dans la rivière embrumée
Meurt comme de la fumée
Et pour cela je pré faire l’impair.
Dans tous les mouvements
Bizarre de ma vie
Les faux beaux jours, ma pauvre âme
L’espoir luit comme un brin de paille dans l’étable.
J’ai appelé les bourreaux
Pour, en périssant,
Mordre la crosse de leurs fusils
J’ai avalée une fameuse gorgé de poison
J’ai embrassée l’aube de l’été.
Quand le monde sera réduit en un seul bois
Pour nos quatre yeux étonnés
Ô vision de temps à l’être trop puni.
Arrivant un agréable d’encre de chine
Une poudre noire Pluit
Doucement sur ma veillé
C’est un trou de verdure où
Chante une rivière.
Le 27 juin 2011.
Paulette.
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Je m'appelle paulette, j'aime la lecture, la peinture à l'huile, la franchise, le respect.
Je n'aime pas le racisme, et l'intolérance, le mensonge.