Sur les sentiers d'ombre et de lumière,
Je promène mon cœur, pour t'y trouver
Et t'emmener jusqu'à la lisière
D'un champs fleuri, d'amour embaumé.
Mais toi les ombres tu les préfères,
Tu les laisses s'accrocher, et te prendre
Dans leurs voiles brûlants de mystère
Jusqu'à en être réduit en cendres.
Souvent je rêve ta main dans la mienne,
Qui se soudent pour ne plus se défaire,
Et je ressens si fort cet hymen
Que le ciel, d'embrasement s'éclaire !
Le soleil envahit de son or
Le gris des lendemains incertains,
Et toutes les pierres le long du chemin
Forment des stèles, couleur des aurores.
Et moi je m'accroche à cette lumière,
Parce que c'est la vie, et c'est l'amour
Qui j'espère nous unira un jour,
Et nous inondera de ses rivières.