Notre humanité. (dédié à tous les coeurs qui savent aimer)
Qu'avons-nous donc fait de notre humanité?
Celle qui de toutes les créatures nous différenciait,
Qui nous a appris à pardonner ou encore à aimer,
Qui nous a montré le bonheur et dévoiler la beauté,
L'humanité de nos êtres qui déteignait sur nos vies,
Qui rendait notre existence suave d'instants si jolis,
Qui nous faisait prendre soin de nous-mêmes autant que des autres,
Qui rendait chacun de nos amis à nos yeux plus brillants que les astres,
Et nos amants plus précieux encore que nos propres vies,
Défiant la nature même et effaçant l'oubli,
Qu'est donc devenue notre humanité?
Ou sont passés notre coeur, nos sentiments et notre bonté?
Sommes-nous tous devenus esclaves d'une raison à ce point immorale?
N'avons plus d'autre règle que celle du plus fort, du plus bestial?
Qui fait triompher le plus opportuniste du plus vertueux,
Qui fait d'un homme sans coeur sans pitié un homme heureux,
Pourrions-nous réellement connaître le bonheur,
Si comme des objets nous étions dépourvus de coeur?
Aurions-nous pu sourire un jour,
Si nous n'avions jamais connu l'amour?
Aurions-nous seulement un jour été en vie,
Si nous n'avions jamais pleurer un être chéri?
Aurions-nous pu savoir ce qu'était la joie,
Si notre coeur ne nous faisait pas souffrir parfois?
Hélas j'ai bien peur qu'elle ait disparue,
Par mégarde ou volontiers nous l'avons perdue,
Aujourd'hui je vois des hommes maltraiter des enfants,
Je vois des bourreaux supplicier des innocents,
Je vois des frères s'entretuer et leurs enfants se déchirer,
Je vois des gens souffrir quand d'autres devant eux ne font que passer,
Je vois des amants se trahir sans aucune forme de remords,
Comme ci cela à l'amour ne causait pas de tort,
Oh que si scélérats l'amour vous maudira,
Pour chaque atteinte à sa pureté il se vengera.
Je vois encore des enfants attaquer leurs parents,
Les jalouser pour un quelconque argent,
D'autres n'attendant de souvenir des leurs que leur testament.
Cela pour vous prouver que nous sommes tombés bien bas décidément,
Aussi je ne peux finir se poème que d'une supplication,
A tous ceux à qui il reste une once d'humanité,
Joignez tous vos coeurs qu'ils battent à l'unisson,
Le mien est las d'avoir trop battu il est épuisé.
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"L'idéal n'existe pas, est ce une raison pour arreter de le chercher?"