Mon écueil de mots
Mots éventrés sur les récifs de l’écrit
jamais n’atteindront les rivages de ton cœur
Pourtant qu’il était beau cet horizon d’espoir
Ou je baignais déjà mes rêves dans ses eaux si limpides.
Marin voguant sur l’océan de l’errance
Peut être le chant des sirènes l’avait attiré vers toi
Je ne criais pas terre mais femme
La plus belle des iles vierge et sauvage
Ou la caresse de sa main et la chaleur de ses yeux
Remplaçaient le vent et le soleil
Mes premiers pas sur cette plage
Entrouvrir mes paupières au jour
Une fois de plus l’illusion
fût mon seul trésor
Pas d’île aux fruits de la passion
juste l’homme s’éveillant dans le livide de sa vie
Phil
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De l'ombre à la lumière sur le chemin de la poésie