Il est tout autour de moi
Invisible mais présent
Je ne vois ni parois ni toit
Mais il est consistant
Ces murs fins sans issue
Se font sentir, sans bruit
Opprimants mais pas vus
Le jour comme la nuit
Et doucement ils se serrent
Contre moi se referment
Abstraits mais comme du verre
Les doutes en moi germent
Pas de panique, je suis figé
Je pense plus que je respire
Devant ses ombres érigés
Je cherche comment fuir
Ecrasé de chaque côté
Comment le supporter ?
Je suis presque dompté
Je vais sans doute y rester
La boule au ventre fait mal
Dans cet étau transparent
Mais souffrance quasi banale
De mon cœur saignant
Le casser ou supporter ?
Jusqu’à mort de l’âme
Accepter ou l’ignorer ?
Une existence infâme.
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Luka