[img]
Uploaded with
ImageShack.us[/img]
Je n'entends que silence, souvent tu ne dis rien.
Avare de ces mots que tu couches sans fin
Et que je vois s'enfuir libres dans tes poèmes,
S'ils pouvaient être miens ! Alors tu me rassures,
Tu combles mon néant voyant gagner l'usure.
- Mais oui bien sur ! c’est toi que j’aime!
Mais laisse-moi ! J’ai du travail encor'.
Me vient la certitude que le temps sera long,
Qu’il faudra patienter comme navire au port.
Je me cache, j’essaie de me faire oublier,
Tes muses ont pris ma place me faisant disparaître.
Mais dès le soir venu quand les étoiles pleuvent,
Ton Å“il noir s'illumine en saisissant ma main
Et tu me déshabilles sous la chaleur des mots,
Plus rien entre nous deux qu’une peau de satin…