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ImageShack.usElle se meurt, torture ses entrailles,
Se tordant de douleurs sous les plis de sa peau,
Elle, dont la beauté pareil à un vitrail
Éclaire son aura dont elle cache les maux.
Elle porte ses fleuves qui roulent sur son dos
Élève ses montagnes comme glaives d'armée
Se bat contre les mers nourries de vents mauvais
S'épuise à repousser les vagues de ses os
Elle met entre nos mains son terrible destin.
Gardant sous sa chair tendre le grain de floraison
Secrètement caché dans le pli des chemins
Ils pousseront un jour à la belle saison
Le ciel nous fait cadeau de ses yeux les plus bleus
Ses orages abreuvent nos sillons engourdis
Son chapeau de nuage protège de ses feux
Elle est notre refuge rompue à tous nos jeux
La terre