[img][/img]



J'ai chanté ta splendeur
Terre de mon enfance
Et tes nuits étoilées
Qui ravissent le coeur,
J'ai chanté les marées
Et tes vagues qui dansent
Et je m'en suis allée....
J'ai vu d'autres soleils
Près du désert de sable
Et la mer océane
Aux reflets bleus d'Afrique
J'ai regardé le ciel
Aux myriades sultanes
Et j'ai longtemps pleuré.
J'ai cherché dans l'oubli
Mes forêts de verdure
Mes villages joyeux
Aux pimpantes couleurs
Et je fermais les yeux
Me grisant de nature
Qui chavirait mon coeur.
Tu n'avais pas changé ,
Quand de tes bras chargés
Des odeurs de l'enfance
M'offrant tous tes décors,
La fraicheur de tes nuits
L es couleurs de jouvence ,
Je retrouvais mon nid;
Je revenais au port.......

----------------
"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

Bonjour Pampille , on a beau bourlinguer aux quatre points cardinaux, le souvenir de notre pays reste toujours présent au fond de notre coeur.
J'au beaucoup aimé suivre ta plume dans ce très joli périple.
Mes bisous.

Capricorne

Une émouvante évocation des souvenirs
de l'enfance bien incrustés
dans notre terre natale!

Un partage de toute beauté
chère Cristiane

amitiés en bises

michel

----------------
MON 2eme RECUEIL...JE TE PORTE L'AUBE..EST DISPONIBLE..
http://www.oasisdesartistes.com/modules/newbbex/viewtopic.php?topic_id=97282&forum=47

C'est très beau et le tableau est superbe... que dire de plus ? Que le Pays Basque est beau !

----------------

Christian RAY avec Michel Drucker et Patrice Laffont

sans détours je dis merveilleux!

----------------
la poésie est le parfum de l'ame

Mon blog [img]http://img4.hosting...

Émouvants souvenirs dans lesquels j'ai retrouvé ma propre enfance;
HONORE

bonjour pampille,

quel délicieux et profond retour au port, quel sublime instant de poésie et de beauté !

"Tu n'avais pas changé,
Quand de tes bras chargés
Des odeurs de l'enfance
M'offrant tout tes décors,
La fraîcheur de tes nuits,
Tes couleurs de jouvence,
Je retrouvai mon nid
Je revenais au port ....

et cette merveilleuse illustration, merci à toi, chère pampille, un sublime cadeau !

amitiés
lilalou

----------------
"un jour la plume te prend par la main et le soleil de ton coeur vient chanter avec elle ..."

Extraits des recueils "La Plume magique" et «Un petit maillon bleu», sur mes blog, danilou
http://danipoesie.eklablog.com/accueil-c21372222

A chacun son petit coin de bonheur, le mien m'avait beaucoup manqué
Merci de l'avoir partagé
mes amitiés à toutes et tous
Pampille

C'est très beau, j'adore ! Beaucoup d'émotion dans ce poème...

Ailleurs est mon soleil!
Un poème qui nous rappelle toujours ce petit coin où on est né. Le peuple basque est un peuple très attaché à sa terre et le citoyen qui quitte sa contrée revient un jour pour y mourir. Il y a des peuples qui sont comme les éléphants
d'afrique: ils pérégrinent pour revenir mourir dans ce cimetière aux éléphants.
Les peuples de la méditerranée ont tous cet amour de leurs terres natales mais la pauvreté de certaines contrées poussent de nombreuses personnes à fuir leurs pays d'origine.
Un journaliste belge avait dit un jour au chanteur kabyle Ferhat Imazighen Imoula ' Le Djurdjura est si beau!" ( montagne de kabylie) et il fit une superbe chanson où il lui disait en substance:
Les montagnes sont vraiment belles
Par ma tête, elles sont belles
Belles comme cette famine
Cette famine qui les anime
Pousse sur nos rochers
Et la vérité ne sera jamais percée

Une belle chanson que tout le monde pourra écouter un jour!
Chourar Said

UCitation :

je ne pouvais laisser sans remerciement un tel commentaire Chourar, et votre peuple comme beaucoup d'autres de la méditerrané connaissent ce déracinement qui met dans les entrailles cette douleur lancinante de révolte.... Partir, bien souvent n'est pas un choix mais une nécessité.
Mes amitiés Chourar Said

Ce poème aux accents nostalgiques et un peu douloureux est un chant d'amour, et je l'aime pour ça !!!!

----------------
Il ne faut jamais remettre à deux mains ce que l'on peut faire avec une seule (Pierre Dac)