Son orgueil avait la mainmise de tous les profits,
Dans un climat délétère où régnait le désordre.
Ben Ali s'en amusait, comme le chat avec la souris,
Du haut de son trône, loin de la discorde..
D'un peuple qui hélait la colère de la mer,
Le vent tourna, s'emporta, soulevant la houle,
Rejetant dans les abîmes, des flots amers!
Une lyre d'espoir illumina la foule!
Le mouvement de la liberté de Jasmin
Devint la marche dans le sang et le crime;
En mourant pour des roses veinées de vin...
Dans les rues ensanglantées où frémit la guivre.
L'étau de la révolte balaya d'un coup de vent,
La dictature à coups de bravade.
Leur tyran, sommé de prendre les faux-fuyants,
Ouvrit la brèche dans sa débandade!
Il faudra du temps pour tout reconstruire,
Panser des plaies, exorciser le mal,
L'espérance, de beaux lendemains, revoir sourire,
Afin que le pays cautionne le capital...
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Je crois qu'il n'y ait eu guère d'auteurs qui aient été contents de leur siècle. Vauvenargues.