Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6528 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
186 utilisateur(s) en ligne (dont 162 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 0
Invité(s): 186

plus...
Choisissez
Coucou c'est moi !
HĂ©bergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Citations
     REGARDS SUR LA VIE ET LA MORT
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
Auguste
Envoyé le :  23/12/2010 15:34
Plume de soie
Inscrit le: 9/2/2008
De: Terrebonne (Québec)
Envois: 131
REGARDS SUR LA VIE ET LA MORT
La vie, comme elle serait belle et douce si elle était toujours la source d’une joie, l’étang d’une tendresse, la rivière d’un long bonheur tranquille et un océan d’infinies caresses ! Mais, s’il en était ainsi, sans doute serait-elle sans surprise, sans mérite et sans intérêt. La vie n’est rien d’autre que la vie. Et elle ne sera jamais rien d’autre que ce que vous ferez de la vôtre.
*
À la fenêtre des jours, le paysage habituel de la vie avec sa routine quotidienne, ses visages familiers et ses décors saisonniers.
*
De la vie comme un repas, où le vin de l’amour et le pain de l’amitié composeraient le menu quotidien.
*
Des couleurs de la vie.
Blanches sont la neige, l’innocence, la jeune mariée, la lumière et blancs aussi sont les nuages, le lys, les anges et les cheveux des vieilles gens.
Gris sont certains jours, les cheveux vieillissants et les ivrognes et grises sont les souris et, parfois, nos humeurs.
Bleus sont l’eau de la mer, l’azur, le saphir, la fumée, un ecchymose.
Jaunes sont les Asiatiques, le citron, la bière, ceux qui sont lâches; le tournesol, le soleil et certains de nos rires.
Vert est le gazon, le raisin, parfois le visage du malade et vertes sont nos jeunes années, les plaines, certaines pommes.
Roses sont certaines fleurs, les joues des jeunes filles, le visage des poupons et certaines aurores.
Rouges sont la tomate, la pomme, le feu et la peau de l’Indien et rouges sont le sang, la honte, le feu dans l’âtre, la cerise et le bon vin.
Noires enfin sont parfois nos idées et nos humeurs, l’encre, la nuit, la colère, la panthère, la haine, l’ignorance et la mort.
*
Cahin-caha passent les choses et le temps. Ainsi vont les gens et la vie, clopin-clopant.
*
La vie est un rosaire d’ennuis, de soucis, de craintes, de peines, de larmes, de déceptions, de deuils; mais elle est aussi un collier serti de naissances, de joies, de projets, de rires, de rêves, de réussites et de mille petits bonheurs instantanés.
*
La vie en sourdine, avec le flonflon de ses jours et le ronron de ses nuits.
*
La vie…
À trois ans, c’est bizarre.
À cinq ans, c’est mystérieux.
À sept ans, c’est fabuleux.
À 10 ans, c’est surprenant.
À 15 ans, c’est excitant.
À 20 ans, c’est formidable.
À 25 ans, c’est merveilleux.
À 30 ans, c’est encourageant.
À 35 ans, c’est extraordinaire.
À 40 ans, c’est divin.
À 50 ans, c’est méritant.
À 60 ans, c’est désolant.
À 70 ans, c’est suffisant.
À 75 ans, c’est éprouvant.
À 80 ans, c’est pathétique.
À 90 ans, c’est tragique.
Au-delà, c’est inutile.
*
La vie est une maison qui compte cinq étages : l’enfance, la jeunesse, l’âge adulte, la vieillesse et puis la mort. Et ses escaliers en sont l’apprentissage, l’expérience, la maturité, la sagesse et, finalement, la résignation. Et il n’y a pas d’ascenseur pour y monter ou pour en descendre, mais qu’un seul escalier, et sans rampes !
Quelle sera la hauteur de ton échelle de vie ? Pour gravir chaque jour l’escalier qui nous conduit de la naissance à la mort, il faut compter 365 marches par année. Ainsi, il nous faut en gravir autour de 4000 pour franchir l’enfance, autour de 2000 pour passer à travers l’adolescence et autour de 14 000 pour escalader l’âge adulte. C’est déjà 20 000 marches derrière soi lorsque l’on parvient à atteindre l’étage de la soixantaine, qui sera le dernier palier pour la moitié d’entre nous.
De quoi vous donner un sacré vertige ! Gare aux chutes, pendant l’ascension ! À 60 ans, vous tomberiez de haut !
Mais oui, votre vie peut s’élever dans le ciel aussi hautement que la tour Eiffel et le mont Everest, plus haut encore ! Mais elle peut tout aussi bien s’effondrer sous vos pieds, en cours d’ascension, à tout moment. Et sa chute ne vous en sera pas moins mortelle.
*
De l’amour comme un âtre, qui illumine nos vies et réchauffe nos corps.
*
Si tu as de l’amour un goût de miel et si tu peux t’enivrer du seul parfum des fleurs, alors tu verras passer le temps comme une musique sur les grandes orgues de la vie !
*
Comme on tourne les pages d’un livre encore jamais lu, ainsi passe la vie d’une ligne à l’autre et de chapitre en chapitre, jusqu’à sa conclusion.
Et le livre de ta vie, quel titre lui donnerais-tu ?
*
La mort n’est pas notre dernière fin, puisque nous survivrons en souvenirs animés pendant un temps indéterminé dans la mémoire vive de ceux qui nous ont aimés.
*
Le moindre bruissement d’une seule feuille dans un arbre, le moindre battement d’ailes d’un oiseau dans un buisson, le moindre frémissement d’une fleur dans un jardin, le moindre affolement d’un oisillon dans son nid révèlent toute l’inquiétude de vivre.
*
La vie nous chagrine parfois, la mort toujours nous désole. Seul l’amour peut nous consoler et ne jamais nous décevoir, s’il est fidèle.
*
Ce long voyage jusqu’au bout de la nuit, parsemé de hasards, d’embûches et d’escarpements, qu’on appelle la vie.
*
Le fait divers n’est qu’une tout petit acte sans metteur en scène, parfois anodin, quelquefois dramatique, sans metteur en scène et sans acteur connu, qui se déroule sur les planches du grand théâtre de la vie dans son activité quotidienne.
*
L’espoir, l’amour, la souffrance et la solitude sont les quatre saisons de la vie humaine. Tout comme le sont, dans le même ordre, l’enfance, la jeunesse, l’âge adulte et la vieillesse.
*
La mort est la vingt-cinquième heure, le huitième jour, la cinquième saison. La porte d’entrée, sans clefs en mains, sur un ailleurs.
*
Une vie triste, remplie d’épreuves et de désillusions, devient vite une mare aux dégoûts.
*
Vivre sa vie d’adulte, c’est transmuter de la rosée de l’enfance aux ennuagements de la vieillesse.
*
De la vie comme un labyrinthe. Que l’on y tourne en rond ou de long en large, on ne trouve jamais l’issue qu’à l’intérieur de soi-même.
*
Bien que la vie soit courte dans sa durée et qu’elle passe très vite, il est long parfois de mourir…
*
Au bout du chemin, il y a un grand lit qui nous attend. Il est celui de notre dernier repos.
*
Un chien qui jappe, un enfant qui pleure, une assiette qui se brise, la sirène d’une ambulance, la pluie qui crépite sur les toits des maisons, un automobiliste qui klaxonne… Ce ne sont là que les bruits, parmi tant d’autres, de la vie. La vraie vie sera toujours silencieuse. Et toujours elle nous sera invisible.
*
La vie, c’est ce que l’on en fait. Encore faut-il avoir les bons outils en main et les bonnes idées en tête !
*
La vie est un vertige. La mort aussi.
*
Sur la grande scène de la vie, l’homme est le plus souvent l’acteur que l’auteur de la pièce.
*
La vie quotidienne, c’est souvent la même rengaine. Mais quel opéra est la vie, prise en soi !
*
Les étoiles sont la preuve que la mort n’est jamais une fin en soi. Celles que nous voyons briller la nuit dans le ciel sont mortes depuis longtemps, ce qui ne les empêche pas de briller encore bien au-delà du temps et de l’espace.
*
Et si la vie, tout compte fait, n’était que l’apprentissage de la mort ?
*
MORT : un rideau noir tombant lourdement sur la scène où nous avons incarné la vie et où nous l’avons jouée chaque jour en tenant notre propre rôle, tant bien que mal et en l’improvisant la plupart du temps.

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster