L’aube sur l’horizon, trace son rai diffus,
Un voile se soulève ;
Mes yeux émerveillés, en demeurent confus,
Le jour déjà se lève.
La nuit s’enfuit au loin, emportant ma terreur,
Au cœur de la lumière.
Mes rêves en espoir, effacent mon erreur ;
La nuit n’est que misère,
J’entends son pas léger, quittant son vil chantier.
L’amour à tire d’ailes,
Apparaît à mes yeux, sur son nerveux destrier
Et ses blanches ombelles.
Mais je voudrais pouvoir, en son sein m’initier,
Bien douce ritournelle,
Afin d’apprivoiser, l’esprit primesautier,
De ce gentil rebelle.
Capricorne, le 19/11/2010