Ecrire un vers de plus une fois la nuit venue
Pour éclairer la marche aux absents revenus,
Présents chantant la joie au creu d’un joli rêve
Qui va mourir auprès du soleil qui se lève.
Tracer une note suivant la belle étoile qui file
Pour admirer ses vœux passants entre les cils,
Offerts tel un bouquet de fleurs qui enjolivent
La grisaille dans le ciel dès que le jour arrive.
Valser un tour de pas au vent qui sonne les cloches
Pour accueillir de loin un parent qui s’approche,
Rempli de plaies d’amour servies entre ses bras,
Nourries de raisons folles qui n’ont aucune loi.
Toucher d’odeurs de choix le fond de l’aquarelle
Pour dessiner la vie dans sa robe la plus belle,
Invitée à la fête depuis ce premier cri
De la parole qui perd le temps à tous les prix.
Prendre la main d’une plume et voltiger des ailes
Pour posséder la lune qui illumine le ciel,
Plongé dans l’océan cédé par l’inconnu
Qui donne un vers de plus une fois la nuit venue.
Merci pour cette belle lecture, la nature est matière de grandes déceptions, les artistes en sont les plus sensibles, ta plume clame le parcours amer de ce poète déçu avec bel art et excellente manière, c'est du grand talent...