Voici le premier poème que j'ai le temps d'écrire depuis plusieurs mois a présent j'espère ne pas trop avoir perdu la main (ou la plume):
Certains disent que le sable garde pour toujours,
La marque de chaque pas l’ayant maculé,
Mais que celles-ci ne sont pas visibles au grand jour,
Sauf peut être a la mer qui, s’elle avait parlé,
Aurait certainement raconté leur histoire,
Combien de marins ont foulé telle ou telle plage?
Combien de navire y ont largué leurs amarres?
Pendant qu’au dedans jubilait tout l’équipage,
Combien de mères ou d’épouses sont venues pleurer?,
Au bord de son eau leurs hommes aimés disparus,
Partis chercher richesses ou bien pour guerroyer,
Mais engloutis par les vagues ne sont revenus,
Que dans un cercueil ou pis dans un seul message,
Combien de poètes à présent se sont assis?
Sur ce sable brulant pour contempler l’image,
De la puissance du Seigneur qui peut en ce lieu-ci,
Ranimer la muse de n’importe quel aède,
Venu chercher cette inspiration que possède...
...En lui-même chaque grain de sable, chaque goutte d’eau chaque rayon du soleil et chaque pas ayant maculé le sable. Voici comment un bord de mer peut faire revivre un poète.
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"L'idéal n'existe pas, est ce une raison pour arreter de le chercher?"