Les immeubles ne sont plus que des cendres fumantes
Il n’y a plus d’habitations.
La chaleur qui m’entoure est étouffante,
Je suis la seule survivante.
Je tousse, je tousse, l’air est irrespirable, tout est gris
Comme des feuilles sèches qui auraient brûlées
Et dont il ne resterait que des cendres, est-ce cela mon paradis ?
Car moi, la seule odeur que je sens, c’est celle de la chair humaine carbonisée.
(REFRAIN)
J’erre dans les rues à la recherche de survivants
Mais je ne vois que des vestiges en flammes
Ma peau est noire de la cendre des gens
Mais il n’y a que la mort sur le macadam !
Mais il n’y a que la mort sur le macadam !
Ça fait longtemps que je vis là ,
A manger des rats par ci par la
Je ne compte plus les jours mais je ne bouges pas
Voir les morts dans les décombres, je ne supporte pas.
Quand c’est arrivé, j’étais dans la forêt, en son cœur
Très loin de la vie, et j’ai entendu une explosion, j’ai eu peur
J’ai cru que mon cœur s’était arrêté de battre, et puis soudain plus rien
Alors depuis, j’erre dans les souterrains.
REFRAIN
Aucun survivants, tout le monde a disparu
Calcinés, brûlés, il n’y a plus âme qui vive dans les rues
Il n’y a plus personne, ma famille, mes amis, c’est fini
Il n’existe pas le paradis, sinon je ne serais pas ici.
Il n’y a que la mort sur le macadam !
Il n’y a que la mort sur le macadam !
REFRAIN
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Ce monde est gris, pollué par la haine du peuple, son racisme et ses guerres.
Rendons le plus beau avec nos rêves, rendons le plus beau avec notre poésie.