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     La Femme de ses RĂŞves [Nouvelle]
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Expéditeur Conversation
celineb
Envoyé le :  21/10/2017 7:39
Plume de platine
Inscrit le: 8/4/2017
De: Hauts-de-France
Envois: 4455
La Femme de ses RĂŞves [Nouvelle]
La Femme de ses RĂŞves

   
          Elle serait belle, la plus belle des femmes. Jean de Prats se le promettait tout bas. Oui, celle qu’il épouserait n’aurait à rien à voir avec ces perruches de salon ou ces vipères à cornes qui tentaient de le séduire.

           Dans cette calèche qui le ramenait du théâtre où il avait passé une excellente soirée devant la fine pièce de son ami Musset, il réfléchissait à ce triste destin qui était le sien : trente ans et toujours célibataire. Il aurait souhaité pourtant s’unir à une femme aimante et dévouée mais le sort avait voulu qu’il ne croise que des pies grièches, jolies certes, mais détestables et dont la sottise n’égalait que la méchanceté.

         Le véhicule à cheval qui ramenait à son hôtel particulier le comte de Prats tourna l’angle du boulevard de l’Opéra. Bientôt, il pénétrait dans la cour, faisant résonner les pavés luisants. A cette heure de la nuit, la capitale était fort tranquille, aussi l’aristocrate avait voyagé sans encombre. Jean sauta légèrement sur le sol et gagna à grands pas son logis, tandis que le cocher s’affairait autour des chevaux.

             Dans le salon spacieux de son manoir privé, le comte se servit un doigt de cognac. Bientôt, il alluma un cigare de prix pour accompagner cet élixir. En dépit du beau spectacle auquel il avait assisté, il restait songeur. En fait, la solitude lui pesait, il n’était pas l’homme des conquêtes faciles ou des amours vénales et sa solitude forcée lui devenait insupportable. Il se consola finalement à la pensée qu’il recevait le lendemain à déjeuner dans son club privé un ami très cher, qu’il n’avait pas vu depuis longtemps. C’était un médecin renommé mais un peu excentrique qui avait été l’ami de son père. C’est la raison pour laquelle il le considérait un peu aujourd’hui comme celui qui le remplaçait.

            Le lendemain, le comte se leva de bonne heure. Il n’aimait pas rester inactif trop longtemps, il avait le sentiment que le sommeil était un voleur de vie. Après un petit-déjeuner servi dans la vaisselle précieuse héritée de ses ancêtres, il s’occupa de son courrier, régla quelques affaires et essaya d’y voir un peu plus clair dans les comptes de son domaine de Normandie. Un métayer peu scrupuleux lui donnait bien du fil à retordre. Enfin, il sortit prestement pour aller rejoindre son ami au cercle du Quadrant.


A suivre...
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