Ce soir, derrière la barrière,
Au creux d'un sentier forestier,
Une clarté m'a attiré.
C'était la nuit, mais la clairière
Était ensoleillée. Un ver,
Un petit ver luisant, brillait.
LÃ , dans ce nouvel univers,
Le bel insecte scintillait.
Il projetait une belle lumière verte
Dans la pénombre nocturne de ces bois.
Face à sa beauté, tous mes sens étaient en alerte,
A lui seul, il arrivait à devenir un grand roi.
Comment la nature a-t-elle pu créer cela ?
Comment le poète peut-il lui rendre un bel hommage ?
Un si petit animal émerveille par son éclat,
Je lui prête ma plume, pour faire de lui un personnage.
Tout autour de lui, cette nuit
Était plus belle que le jour.
Les arbres devenaient génies,
Vêtus de ravissants atours.
L'herbe s'alanguissait, éprise
Des mille fleurs qui l'entouraient.
Descendait une brume exquise,
Pareille à un halo discret.
Ce petit ver avait attiré mon attention,
Dans sa forêt, il donnait une ambiance,
Les poètes écrivaient pour lui sans raison,
Juste pour que tous voient son importance.
Échanger la rencontre du poète et du ver luisant,
Était une façon d'ouvrir une nouvelle page,
Qui montre que l'écriture a ça de plaisant,
Une plume émerveillée peut donner à tous un visage.
----------------
lagrib
"D'Amour je ne me "lace",je vais du coup tel "un va nu-pieds"